Menu
Jeunesfooteux
Jeunesfooteux

OGC Nice plongé dans la crise : un ancien du club met tout le monde face à ses responsabilités


Jeudi 4 Décembre 2025 11:20 - écrit par



Jean-Pierre Rivère est sorti de sa réserve pour condamner fermement les violences subies par les joueurs de l’OGC Nice au retour de Lorient, tout en appelant à une union sincère autour du club. L’ancien président pose un cadre clair : respect mutuel, protection de l’institution et retour au dialogue, alors que le vestiaire est encore sonné par les agressions.​

Dimanche soir, le retour de Bretagne a viré au cauchemar pour plusieurs Niçois, pris à partie par un groupe de supporters en colère après la défaite 3-1 à Lorient. Environ 400 supporters ont bloqué le bus au centre d’entraînement, dans une ambiance décrite comme « hostile », et certains joueurs affirment avoir été frappés, ce qui a conduit notamment Terem Moffi et Jérémie Boga à déposer plainte et à être placés en arrêt maladie.​

Touché par ces événements, Jean-Pierre Rivère, qui a quitté la présidence l’été dernier après quatorze ans à la tête du club, a choisi de s’exprimer dans les colonnes de Nice-Matin. L’ancien dirigeant estime que ces débordements ne correspondent ni à l’image de l’OGC Nice, ni à l’esprit qui a toujours porté le Gym, et insiste sur la nécessité de lucidité et de calme pour sortir de la spirale négative.​

Dans son message relayé par Nice-Matin, Rivère rappelle un principe central : le respect ne peut être à sens unique. Il insiste sur le respect des joueurs envers les supporters, mais aussi sur celui que les supporters doivent aux joueurs, positionnant la protection de l’institution comme une responsabilité collective de tous ceux qui aiment le club.​

"J’ai été touché par les événements du week-end. Il ne sert à rien de les minimiser : ce qui s’est passé ne correspond ni à l’image du club, ni à l’esprit qui l’a toujours porté. Le respect des joueurs envers les supporters est essentiel. Le respect des supporters envers les joueurs l’est tout autant. Et la responsabilité de protéger l’institution appartient à tous ceux qui l’aiment. Je fais confiance à celles et ceux qui, au sein de l’institution, travaillent aujourd’hui à rétablir le dialogue et à ramener l’unité"

De belles paroles. Mais la fracture semble irréparable, et le divorce est plus que jamais acté. 


Suivez-nous